Un assureur considère plusieurs points pour calculer un tarif : expérience routière, coefficient bonus-malus, la marque de la voiture, sa puissance et son état d’entretien, l’antécédent de l’assuré, etc. Alors, que l’on ne se méprenne pas, souscrire une assurance auto pas cher est possible si l’assuré y met du sien.
Quel conducteur êtes-vous ?
Les « jeunes conducteurs » sont considérés par les assureurs comme à risque, sans doute en raison de l’alcool, de la drogue et de la vitesse. Cette catégorie comprend tout chauffeur (quel que soit son âge) ayant un permis de moins de 3 ans, ou qui n’a pas été assuré durant les 3 années précédant la souscription.
Les chauffeurs novices sont ainsi minés par la surprime : 100 % de la prime initiale lors de la 1e année, puis (en cas d’absence d’accident responsable) 50 % lors de la 2e année et 25 % lors de la 3e année toujours en cas d’absence d’accident responsable. Comment rendre donc la surprime moins pesante ?
• Par l’apprentissage anticipé, le chauffeur novice voit sa surprime réduite de moitié : 50, puis 25 et 12,5 % ;
• En évitant les accidents – c’est d’ailleurs la seule manière de faire diminuer le taux de surprime – et en respectant la loi : pas de fausse déclaration, pas de conduite en état d’ivresse ou sous l’emprise de stupéfiants, pas de délit de fuite… ;
• En inscrivant son nom sur la police d’assurance de ses parents.
L’historique de tout autre chauffeur influe, sinon, sur la décision de l’assureur. Notons, entre autres, que les éventuels accidents déjà survenus doivent signalés à l’assureur. Votre devis auto est négativement impacté par une expérience routière bardée d’accidents que vous auriez causés, entre autres.
Quelle voiture conduisez-vous ?
Les sociétés d’assurance, traditionnelles ou en ligne, s’intéressent de très près aux personnes qui conduisent la voiture. C’est un paramètre tellement important que tous les simulateurs en ligne demandent toujours les conducteurs habituels de la voiture.
A côté de cela, l’état de votre voiture entre aussi en ligne de compte. Il s’agit de considérer si la voiture est neuve ou d’occasion, son état d’entretien, sa marque et sa puissance, l’usage qu’il prévu d’en faire.
Dans la pratique, plus une voiture est puissante, plus la cotisation est importante. Cette réalité s’explique par le fait que la vitesse est la principale cause d’accidents routiers. Pour un jeune conducteur, il est donc préférable de se contenter pendant les 3 premières années d’une voiture à faible puissance.
Puis, prêtez attention aux statistiques routières. Par exemple, la vitesse est la première cause d’accidents routiers mortels ; le nombre d’accidents est plus important dans une localité à forte densité démographique, etc.
Sinon, tant que possible, limitez votre liste de conducteurs habituels à vous et à votre conjoint(e). Par ailleurs, réfléchissez-y à deux fois avant de déclarer comme chauffeur habituel un(e) conjoint(e) ou un(e) enfant dont l’historique de conduite est peu reluisant.
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