Un mémoire technique est un document qui contient la capacité financière d’une entreprise. Il est aussi appelé note méthodologique ou mémoire justificatif et reste confidentiel grâce aux secrets industriel et commercial. C’est une pièce importante pour les appels d’offres, que ce soit dans le secteur public ou dans le secteur privé, car elle fait partie des critères d’attributions. Justement, l’acceptation de ces derniers dépend majoritairement de la qualité de la rédaction et celle de la mise en forme du mémoire.
Un mémoire technique est jugé sur le fond et sur la forme
Avant tout, un mémoire technique doit informer sur le nombre, les attributions et les rémunérations des salariés. Ensuite, il doit également déterminer les moyens, les matériaux et les stratégies utilisés pour la réalisation des projets. Sans oublier de mentionner les prestations significatives ainsi que les spécificités de la mise en œuvre s’il y en a. De cette manière, ce document essaie de mettre en valeur les activités et le savoir-faire de l’entreprise tout en justifiant ses compétences. Autrement dit, dans le bâtiment, il y a lieu de rédiger un mémoire technique personnalisé qui indique à l’architecte notre propre manière d’agir. Puis, il ne suffit pas de déterminer les travaux, il y a lieu de détailler au maximum toutes les prestations, petites ou grandes, et toutes les étapes qui les constituent.
Quant aux moyens humains, la liste du personnel doit être accompagnée de leur organigramme et de leurs tâches respectifs. Et il n’y a pas que le fond, il faut également soigner la forme en insérant une bonne mise en page, une sommaire, des paragraphes clairs et structurés, des photos et des textes et aussi toute autre animation qui pourrait former un dossier bien présenté. La règle est toujours la même : on regarde l’apparence. Enfin, il y a lieu de noter que l’acheteur public est plus intéressé par les entreprises qui respectent l’environnement et qui pensent à utiliser les nouvelles conditions qui garantissent un développement durable. Par conséquent, il ne faut pas hésiter de les intégrer dans un mémoire technique pour impressionner le pouvoir adjudicataire.
Un exemple-type de mémoire technique
A titre d’exemple, on peut citer les éléments qui constituent le sommaire d’un mémoire technique afin de voir clairement ce qu’on attend de leurs rédacteurs. Dans une première partie, il y a la présentation de l’entreprise qui est composée des valeurs de l’entreprise ; des spécialités et des savoirs faire de l’entreprise et des références clients. Notons que ces valeurs déterminent son engagement, les innovations technologiques et organisationnelles et l’organigramme général de l’entreprise. Ensuite, dans une seconde partie, il y a les moyens humains affectés aux chantiers les équipes affectées à chaque mission et les mini-CV des employés.
Les moyens matériels affectés à la prestation des travaux entrent en troisième partie. Et enfin, la dernière partie parle du mode opératoire pour réaliser le chantier c’est-à-dire un descriptif de la solution technique et des moyens organisationnels. Ceci étant, la rédaction d’un mémoire technique type n’est pas formalisée. Il peut être réalisé ou complété selon les convenances de son élaborateur ou suivant les demandes ou les questions de l’acheteur.