Tout savoir sur la fiscalité de l’immobilier locatif

Si vous voulez constituer un patrimoine pour vos enfants et vos descendants, il n’y a qu’une seule solution : investir dans l’immobilier. Parmi les branches du secteur qui possèdent le plus d’intérêts, on peut citer l’investissement locatif. En effet, c’est le choix le plus simple et le moins coûteux pour acquérir un bien immobilier. Si ce type d’investissement vous intéresse, voici tout ce qu’il faut savoir sur sa fiscalité.

La location nue

Certes, la fiscalité ne doit pas forcément orienter votre choix, mais elle reste tout de même un critère fondamental car elle conditionne en quelques sortes les données financières de votre investissement locatif. Pour la location à vide, les revenus locatifs appartiennent à la catégorie des revenus fonciers. Dans ce cas, la déclaration sera faite sur le formulaire 2042 et vous bénéficierez d’un abattement forfaitaire de 30%.

Si le montant des loyers annuels excède les 15 000€, l’investisseur sera imposé au régime réel. Dans ce cas, les charges liées seront déduites des revenus fonciers annuels. Puis il faudra déclarer le bénéfice ou le déficit foncier. Vous trouverez la liste des charges déductibles sur le site des impôts.

La location meublée

Pour la location meublée, les revenus sont assimilés à ceux du type BIC ou Bénéfices Industriels et Commerciaux. Si le montant des loyers annuels est en-dessous de 32 900€, vous bénéficierez d’un abattement de 50%. Au-delà de ce montant ou si vous optez pour le régime réel, différentes charges pourront être déduites. Vous pourrez également amortir le bien.

C’est une option intéressante d’un point de vue fiscal. Par contre, il vous faudra solliciter l’aide d’un expert-comptable, étant donné que les amortissements doivent être pratiqués par tranche. Le bailleur-propriétaire bénéficie alors du statut de LMNP ou Loueur en Meublé Non Professionnel.

Il peut aussi opter pour le statut de LMP ou Loueur en Meublé Professionnel s’il remplit les conditions requises. En effet, pour pouvoir détenir ce titre, les revenus locatifs doivent être supérieurs à 23 000€ et représenter plus de la moitié des revenus du foyer fiscal. Ce statut offre aussi de nombreux avantages fiscaux.

Comment éviter le déficit foncier ?

Le déficit foncier est l’un des principaux soucis des investisseurs dans l’investissement locatif. Pour pouvoir l’éviter, il n’y a qu’une seule solution : diminuer le loyer soumis à l’impôt. Pour les logements nus, le régime réel est plus intéressant car il permet de bénéficier d’une réduction d’impôt, notamment grâce à la déduction des charges annuelles sur les revenus fonciers.

Il faut toujours se renseigner sur les loyers fixés dans le secteur pour le même bien, le profil des loueurs et bien entendu le quartier en question. En cas de doute, faites appel à un bon conseiller en fiscalité investissement locatif comme Carré Investisseur.

Conseils pour réussir son investissement

Que vous disposiez ou non de la somme totale requise pour investir dans le neuf, il est fortement conseillé d’acheter avec un crédit immobilier, car dans le cadre de l’investissement locatif, il peut être remboursé intégralement grâce aux loyers. De plus, les organismes d’assurance en tiennent compte et vous accordent le crédit plus facilement. Vous pourrez donc développer votre patrimoine plus rapidement.

Comme l’immobilier locatif est un moyen efficace pour permettre à tout le monde d’être logé dignement, l’Etat l’encourage fortement. C’est la raison pour laquelle le dispositif Pinel garantit une réduction d’impôt pour aider les investisseurs à concrétiser leur projet. Aussi, n’hésitez pas à solliciter l’aide d’un professionnel de l’immobilier si vous voulez tirer le meilleur parti de votre investissement.

Enfin, choisissez bien le type de bien que vous allez mettre en location. Si l’immobilier neuf présente des avantages non négligeables, beaucoup de personnes ont une préférence pour les maisons anciennes. Le plus important est de tenir compte des locataires car si votre bien reste vide trop longtemps, il risque d’engendrer des pertes. Les vacances locatives sont en effet les principaux risques de l’investissement locatif.